Le groupe d’AP1 formé d’élèves des classes 6E et 6F participe cette année à une Classe presse organisée en partenariat avec le journal Ouest-France, le Rectorat de Nantes et le Conseil départemental de Vendée.
Les élèves vont devenir de jeunes journalistes. Leur mission : écrire une page complète du supplément Ouest-France qui paraîtra le 22 mai 2016 sur le thème de la Sécurité routière. Ils seront aidés par les professeurs Mmes Gadhi et Courbet et par une journaliste, Madame Roselyne Séné qui fait partie de la rédaction des Herbiers.
Le 25 janvier dernier, les élèves ont fait connaissance avec leur marraine. Ils avaient beaucoup de questions à lui poser sur son métier. Et pour une fois, c’est la journaliste qui a été interviewée.
Interview de Roselyne Séné, journaliste à Ouest-France
6EF : A quoi cela sert un journal? Et les journalistes?
La journaliste Roselyne Séné: Un journal sert à informer les gens et à leur expliquer de façon claire ce qui se passe dans le monde et près de chez eux. Les journalistes vont sur place chercher les informations, ils interviewent les témoins. Puis ils écrivent les articles que les gens vont lire.
6EF : Depuis combien de temps le journal Ouest-France existe-il?
R. S. : Ouest-France existe sous ce nom depuis 1944. Avant la guerre il s’appelait Ouest-Éclair.
6EF : Combien de journaux sont-ils imprimés par jour?
R. S. : Tous les jours les imprimeries de Ouest-France impriment 750 000 journaux pour les trois régions où Ouest-France est diffusé.
6EF : Dans quelles régions de France le journal Ouest-France est-il lu?
R. S. : Ouest-France est lu dans trois régions: la Bretagne, la Normandie et les Pays de Loire. C’est un journal qui donne des informations nationales, régionales et locales. Les rubriques sont organisées comme un zoom, des pages sur les informations nationales vers les pages sur les informations locales.
6EF : Quelles sont les étapes de création d’un journal?
R. S. : La création d’un journal commence par la conférence de rédaction. Là on choisit les sujets qui seront traités dans le journal. Les journalistes vont alors sur le terrain, ils réalisent les interviews. Puis ils écrivent leurs articles. Ensuite le journal est mis en page. Il est imprimé dans la nuit. Et le lendemain très très tôt il est envoyé dans les points de vente où bien porté chez les abonnés.
6EF : Combien de journalistes travaillent à Ouest-France? À la rédaction des Herbiers?
R. S. : Il y a en tout environ 500 journalistes qui travaillent à Ouest-France. A la rédaction des Herbiers nous sommes 4. Dans les petites communes il y a aussi des correspondants qui ont un autre métier. Ils écrivent des articles sur ce qui se passe dans leur commune.
6EF : Quels sont les différents métiers qu’on retrouve à Ouest-France?
R. S. : Ouest-France est comme une entreprise. En plus des journalistes, il y a des cadres, des secrétaires, les gens qui, par exemple, font les fiches de paie, les correcteurs des articles. On trouve aussi tous les métiers liés à l’impression du journal: les maquettistes, les imprimeurs…
6EF : Et vous, depuis quand travaillez-vous à Ouest-France?
R. S. : Je travaille à Ouest-France depuis 7 ans.
6EF : Comment êtes-vous devenue journaliste à Ouest-France?
R. S. : Je suis allée à l’université puis Ouest-France m’a embauché pour faire la mise en page du journal. Puis j’ai appris que le journal cherchait à former des journalistes parmi le personnel. J’ai sauté sur l’occasion. Maintenant ce sont mes articles qui sont mis en page.
6EF : Quels sont vos horaires de travail?
R. S. : Mes horaires de travail ne sont pas strictement définis. J’arrive souvent au journal vers 9h mais je ne pars que quand mes articles sont finis vers 20h. Mon emploi du temps sur la semaine varie aussi.
6EF : Pouvez-vous choisir vos sujets ou vous sont-ils imposés?
R. S. : Un peu des deux. Les choix des sujets se font en fonction des événements, des faits divers. Parfois les gens nous informent aussi sur les manifestations qu’ils organisent.
6EF : Quels sont vos proches collaborateurs?
R. S. : Je travaille surtout avec mes collègues et mon rédacteur en chef.
6EF : Faites-vous des voyagesdans le cadre de votre métier ?
R. S. : C’est très rare. Mais demain je vais aller assister à la conférence de presse du Salon du livre de Montaigu qui est toujours organisée à Paris. Je vais prendre le train à Cholet et faire l’aller-retour dans la journée. J’écrirai mon article dans le train au retour.
6EF : Que fait-on quand on est à court d’idée?
R. S. : Cela n’arrive jamais car il y a toujours des choses qui se passent. Parfois quand l’actualité est moins importante, on fait passer des articles qu’on a préparés depuis longtemps, comme le dossier sur le bénévolat paru dans le journal au début du mois de janvier.
6EF : Est-ce que tout le monde peut être interviewé?
R. S. : Oui, tout le monde peut être interviewé dans le cadre d’un article. Si vous gagnez une compétition, si vous participez à une manifestation culturelle ou autre, on peut vous poser des questions.
6EF : Merci ! A bientôt !
Lundi 1er février les élèves de 6EF vont retrouver la journaliste pour leur première conférence de rédaction en tant que journalistes. C’est là qu’ils choisir les sujets sur lesquels ils vont écrire leurs articles pour le supplément du 22 mai.